5 erreurs hypothécaires d’acheteurs à éviter

1. Négliger de vérifier votre cote de crédit

1. Négliger de vérifier votre cote de crédit

De nombreux acheteurs supposent que leur crédit est en règle et qu’il n’est donc pas nécessaire de vérifier leur cote de crédit. Cependant, une mauvaise cote de crédit peut faire dérailler votre processus d'achat. Avec un mauvais crédit, vous pourriez avoir droit à des taux d'intérêt plus élevés et vous pourriez même essuyer un refus de prêt hypothécaire. En examinant régulièrement votre cote de crédit, vous pouvez être à jour sur la situation – et si des améliorations sont nécessaires, vous pourrez prendre des mesures pour augmenter votre cote. La bonne nouvelle, c’est qu’il est assez facile de vérifier vos antécédents de crédit et qu’il existe plusieurs façons de bâtir une bonne cote de crédit.

2. Ne pas se préqualifier

2. Ne pas se préqualifier

Quand vous commencez vos recherches de propriétés, les raisons de s’emballer sont nombreuses – des portes ouvertes aux recherches en ligne en passant par l’exploration de nouveaux quartiers. Mais avant que votre recherche de propriétés commence vraiment, l'une de vos premières étapes devrait être de découvrir le montant hypothécaire auquel vous serez admissible.

Lorsque vous suivez le processus de préqualification de prêt hypothécaire avec un courtier, vous obtenez un portrait clair de la somme que vous pouvez vous permettre. Cela démontre également à votre agent immobilier et aux vendeurs que vous êtes un acheteur sérieux et qualifié.

Certains acheteurs commettent l’erreur de sauter cette étape, ce qui peut entraîner de grandes déceptions – de tomber amoureux d'une maison que vous ne pouvez pas vous permettre à perdre votre temps à regarder des propriétés hors de votre gamme de prix à voir une offre tomber à l'eau parce que vous ne pouvez pas obtenir votre financement à temps. Connaître la somme que vous pouvez emprunter en vous préqualifiant tôt dans le processus en vaut largement la peine à long terme.

3. Ignorer votre budget

3. Ignorer votre budget

Avez-vous une maison de rêve en tête? Bien qu'il soit tentant d'acheter la résidence « parfaite », il est également important de considérer combien elle vous coûtera réellement. Une propriété au sommet de votre fourchette de prix peut en réalité casser votre budget si vous considérez les autres coûts connexes, dont les taxes foncières, les assurances, l'entretien et les services publics. La création d’un budget réaliste qui comprend toutes les dépenses (petites et grandes) et qui tient compte des dépenses imprévues peut vous aider à couvrir vos paiements hypothécaires à partir de votre revenu courant, sans avoir à vous endetter ou à puiser dans d'autres économies.

Gardez également à l’esprit que les taux d’intérêt fluctuent, et que lorsque vous budgétez en vue de l’achat de votre nouvelle résidence, vous voudrez sentir que si les taux d’intérêt augmentent, vous serez en mesure de continuer à effectuer vos paiements hypothécaires. Bien que le gouvernement canadien exige des prêteurs qu’ils effectuent « un test de résistance » pour s’assurer que les acheteurs ne croulent pas sous les dettes si les taux d’intérêt augmentent, il vaut la peine de faire votre propre simulation de crise lorsque vous établissez votre budget d’achat.

4. Oublier les frais de clôture

4. Oublier les frais de clôture

Lorsque les propriétaires épargnent pour l'achat d’une propriété, beaucoup ne calculeront que le montant dont ils ont besoin pour leur mise de fonds, s'attendant à ce que tout autre coût soit intégré à leur prêt hypothécaire. C’est là une erreur courante, et coûteuse, car d’autres dépenses personnelles accompagnent l’achat d’une propriété. Ces dépenses, qui sont considérées comme des « frais de clôture », peuvent varier de 1,5 % à 4 %¹ du prix d'achat de la propriété. Par exemple, si vous prévoyez d’acheter une maison 500 000 $, vous devrez peut-être mettre de côté 7 500 $ à 20 000 $ pour couvrir les frais de clôture.

Voici une répartition des frais de clôture fréquemment rencontrés :

• Évaluation : de 300 $ à 500 $. Le coût variera en fonction de l'emplacement de la propriété.
• Droits de cession immobilière : Ce coût est calculé en pourcentage du prix d'achat et dépend de la province où la propriété est située. Dans certains cas, la municipalité peut également avoir des droits de cession distincts.
• Frais juridiques : de 1 000 $ à 3 000 $. Les coûts peuvent varier selon la quantité de travail nécessaire pour remplir et examiner les documents.
• Assurance titre : de 150 $ à 5 000 $. Il s'agit de frais uniques qui protègent contre la fraude au titre de propriété. Cette assurance peut être requise avant de garantir votre prêt hypothécaire.

5. Faire un changement financier majeur

5. Faire un changement financier majeur

Une fois que vous avez été préapprouvé pour un prêt hypothécaire, il est important de maintenir une stabilité financière relative jusqu'à la date de clôture. Cela signifie d’éviter de faire des achats importants, d'ouvrir de nouvelles marges de crédit ou même de changer d'emploi. N'importe lequel de ces événements pourrait affecter votre solvabilité et remettre en question votre approbation de prêt.