Les changements récents au « test de résistance aux risques » visent à assurer que l’acheteur peut se payer sa propriété si les taux augmentent et donc que les prêteurs ne verront pas une vague de défauts de paiements. Mais quels en sont les effets sur les acheteurs et les promoteurs?
Le 1er juin 2021, le gouvernement fédéral a haussé le niveau du test de résistance aux risques hypothécaires, rendant plus difficile l’admissibilité des acheteurs qui demandent un prêt résidentiel. Conçu pour tempérer un marché résidentiel en surchauffe, le test de résistance aux risques exige que les acheteurs prouvent qu’ils pourront faire des paiements hypothécaires à un taux d’intérêt de 5,25 %, et ce, peu importe le taux d’intérêt actuel.
L'intention d’un tel test étant de protéger le marché de l’immobilier résidentiel canadien, que signifie le test de résistance aux risques pour les acheteurs ainsi que pour les promoteurs qui construisent les résidences de ces potentiels propriétaires? Voici quelques-uns des effets potentiels :
Un pouvoir d’achat réduit
En exigeant des acheteurs de propriété qu’ils se qualifient à un taux plus élevé, le test de résistance fait en sorte que les acheteurs doivent fournir une mise de fonds plus élevé ou se contenter d’une propriété à un prix inférieur. Une réduction du pouvoir d’achat du côté des acheteurs met une pression baissière sur tous les prix à tous les paliers du marché.
Un taux d’absorption plus bas
Si le prix final des propriétés n’est pas rajusté, la vente des projets pourrait prendre plus de temps, ce qui pourrait entraîner des frais d’intérêts supérieurs pour le projet et affecter subséquemment le lancement de nouvelles phases ou le remboursement du prêt.
Une érosion de la rentabilité
Si une pression baissière est exercée sur le prix final des propriétés, la profitabilité pourrait s’éroder pour tous les projets existants. Bien que des prix d’achat inférieurs pourraient aider les consommateurs lors de la construction de nouveaux projets, la rentabilité du projet pourrait en souffrir, et ce, sans réduction de coûts, ce qui pourrait potentiellement limiter le nombre de nouvelles propriétés.
Un essor potentiel du marché locatif
Si les acheteurs ne sont pas en mesure de passer avec succès le test de résistance au risque, le marché locatif pourrait en bénéficier, stimulant potentiellement la demande pour les propriétés à unités multiples.
Comment MCAP peut vous aider
À titre de plus importante entreprise de financement hypothécaire au Canada, MCAP est en bonne posture pour offrir du financement à ratio prêt-coût plus élevé par rapport aux grandes banques, ce qui réduit l’investissement en argent de l’emprunteur et du promoteur dans le cadre d’un projet. Nous offrons également des prêts sur stocks pour unités terminées invendues. Ce faisant, les emprunteurs peuvent conserver davantage de capital à leur bilan pour lancer de nouveaux projets, gérer d’autres situations (comme des ventes plus faibles), et même améliorer leur rendement de capitaux propres.
De plus, MCAP offre des prêts pour la construction de logements, et ce, à ratio prêt-coût plus élevé par rapport aux grandes banques. Pour les constructeurs qui désirent tirer profit de l’essor potentiel du marché locatif, MCAP possède les bonnes solutions de financement pour répondre à des objectifs de développement en évolution.